
L’action ou la réparation correspond à l’agissement. Quelle que soit la méthode employée, elle ne peut s’inscrire que dans un acte de volonté réelle de bienveillance pour soi d’abord puis ensuite pour la ou les personnes concernées. Tant que des méconnaissances existent sur les raisons de la présence d’une discorde ou d’un silence, une médiation concrète est toujours un appui à prendre pour dénouer tous les nœuds de la vie.
L’action n’est malheureusement pas toujours réalisée dans un souci de bienveillance et a alors des conséquences aussi bien pour soi que pour les autres. Le silence n’est jamais de l’action. Il ne fait qu’alimenter la rancune ou la culpabilité.
Pour mettre fin à une discorde il est important qu’il y ait un acte posé pour permettre à soi de marquer son intention de réparation et à l’autre d’exprimer ses ressentis et son pardon. Tant que l’action de réparation et l’intention de pardon n’existent pas, rien n’interrompt le processus de réalité de vide. Il se comble alors malheureusement des non dits, qui s’enchevêtrent les uns avec les autres et forment les nœuds de la vie. La volonté de les dénouer sans agir ne suffit jamais. Ils se reforment alors d’une autre manière. Etre dans l’action ou la réparation réelle correspond à abandonner tous ses comportements d’antan pour éviter que l’action ne redevienne une habitude.
L’équilibre satisfaisant/satisfaisant est toujours l’objectif à atteindre mais de manière réelle, sans intention de jugement ou de culpabilité. La réalité est le seul ancrage qui permet d’avancer en toute sécurité.
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