
Le silence peut représenter la pire des tortures. Il est cependant le meilleur moyen de faire face à toutes les épreuves de la vie à condition de pouvoir en tirer profit.
Les différentes symboliques autour du silence sont liées à la peur de la vie ou au contraire à la peur de la mort : aucun bruit, aucune fête ou aucune voix à laquelle se raccrocher pour éviter de succomber à la solitude ou au contraire préférer se taire pour ne jamais s’engager. L’une et l’autre des deux peurs ne sont que des limites à dépasser.
Tirer profit du silence nécessite d’accepter de plonger dans son for intérieur pour trouver les raisons de sa présence. A défaut, le silence devient un supplice. Y rester n’est cependant jamais une solution. En sortir est un indice sur les effets bénéfiques réels de la plongée en profondeur. La persistance du silence est un indice sur l’existence de douleurs invisibles cachées.
Le silence est loin d’être un ennemi mais il n’est pas non plus un ami. Vous pouvez y entendre de nombreux cris de douleur ou refuser de les percevoir. Les ignorer est un refuge tout aussi imprudent que la volonté de s’ignorer pleinement. La vie n’est jamais le silence mais à contrario jamais les mots en excès.
Quelle que soit son origine, la peur ou l’attraction du silence est un indice pour orienter la recherche vers d’autres portes de sortie. La peur représente le fil conducteur à suivre pour comprendre la signification d’un désarroi mais en acceptant de s’en débarrasser sans jamais accepter en contre partie son contraire en excès.
Rien n’est jamais tout blanc ou tout noir !
Dans toute relation, l’objectif du silence n’est jamais à rechercher si auparavant vous avez essayer en vain la médiation. Le silence ne peut devenir ensuite qu’un moyen de protection. Les dernières actions posées restent toujours d’actualité tant que les raisons de la présence du silence n’ont pas été percées par la personne qui le porte. Seul un engagement concret dans la vie peut réparer ses conséquences.