
La protection de soi est la capacité de chacun à pouvoir reconnaitre ses limites. Les dépasser, sans pour autant se mettre en danger est un moyen de protection réelle.
Tant que des limites existent, des peurs sont présentes. L’absence totale de peurs est également un indice aussi important que l’excès de leurs présences. L’une ou l’autre des situations est aussi risquée si aucune précaution n’a été prise sur la vérification des informations connues.
La protection de soi se situe entre les deux : la capacité de se lancer mais après avoir vérifié que la route empruntée est bien celle qui répond à tous ses besoins : tant physiques que psychologiques. Juger une situation sans en connaître tous les enjeux ou les ignorer est un nouveau danger.
Le juste choix ou libre arbitre se situe au moment où tous les indicateurs sont au vert : aucune douleur, un bien-être présent et une réelle connaissance des enjeux en cause. Le mental n’est plus présent et le lâcher prise est total. Chaque pas posé devient un indice pour prendre conscience en permanence des réels dangers.
La prise de décision sans connaissance préalable des conséquences d’une décision est un risque. La prise de conscience permet de mettre fin au processus de surprotection ou au contraire à l’absence totale de protection. Le bien-être reste ainsi toujours le fil conducteur à suivre, à condition qu’il ne soit pas un superfuge du mental. En son absence ou en l’absence totale de ressentis, la prise de recul devient une mesure de protection indispensable pour aller rechercher au fond de soi les raisons de ces absences et en prendre conscience.
Rester présent dans la réalité et agir en conséquence mais jamais à l’aveugle de tous les enjeux visibles et invisibles reste toujours le meilleur compromis.