Le handicap ressemble à un voile qui recouvre un corps physique et qui s’y accroche pour ne pas laisser échapper une multitude de couleurs différentes qui mises bout à bout reconstituent le fil de la vie. Les couleurs de l’arc en ciel n’expriment pas leur plein potentiel.
Le mot handicap peut faire peur alors qu’il ne fait que spécifier une difficulté physique ou morale qui ne change pas la nature de celui ou celle qui la porte. La base de tout être vivant est la vie sous toutes ses formes. Elle devient une sécurité permanente lorsque toutes les formes vivent en harmonie entre-elles.
Retrouver cette harmonie ne nécessite pas de se juger ou de juger qui que ce soit de différent de soi. La comparaison est le point de départ de tout handicap ou dysharmonie. Le “soi” ne nécessite aucun préjugé : la neutralité.