La peur de la mort est la peur extrême que tout être humain redoute le plus : peur de ne pas pouvoir assumer ses besoins vitaux (se nourrir, se vêtir et se loger. L’argent devient donc par obligation le nerf de la guerre. La peur du manque d’argent cache d’autres peurs comme celles de vouloir vivre sa réelle vie. La mort reste au cœur de toutes les préoccupations humaines.
Elle représente également l’obstacle ultime à des retrouvailles, par peur d’une nouvelle séparation avec quiconque, la crainte de la solitude et de ne plus revoir la vie avec une ou des personnes aimées.
Une vie terrestre n’est qu’un extrait d’un grand livre beaucoup plus important. Craindre la mort revient à craindre la vie de l’âme ou de la conscience. Elle n’est que le résultat de l’équilibre entre la vie et la mort : ce qu’il reste d’une vie et qui permet d’en vivre une autre. Craindre le passage vers l’inconnu fait peur. De nombreuses civilisations ont inventé différents rites de passage pour adoucir la séparation.
Appréhender la mort avec une toute autre approche permet d’entrevoir d’autres issues pour soulager ses angoisses. La peur de la mort n’est surtout pas un mur infranchissable ainsi que toutes les autres peurs.